Les architectes Charlotte Hubert, Jean-Jacques Hubert et Antoine Santiard de l'agence H2O Architectes ont récemment aménagé la nouvelle salle de presse pour le ministère de l’agriculture.

Située rue de Varenne dans le VIIème arrondissement de Paris, dans un édifice du 19e siècle inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, cette salle de 100m² se caractérise par son plafond suspendu fait de caissons perforés. Habillés de bois de Koto, ils permettent l'absorption acoustique et l'intégration de l'ensemble des contraintes techniques et des équipements scéniques.

Sur ce projet, l'agence H2O Architectes précise:

"La demande spécifique était de créer un aménagement, qui, tout en étant à la fois contemporain et intemporel, puisse faire écho avec l'institution qu'il représente. Nous avons donc cherché à transformer cet « outil technique » pour qu'il reflète un lieu de représentation et de communication au service du Ministre et de la politique de son Ministère. La forte concentration d'équipements technologiques et scéniques a été intégrée au maximum, jusqu'à disparaître au profit de l'espace largement baigné de lumière.Ce lieu sensible est situé au rez-de-chaussée du Ministère de l'Agriculture, rue de Varenne à Paris, dans un édifice du 19e siècle inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.Deux poteaux centraux existants, supportant les 4 niveaux supérieurs de l'édifice, pénalisaient l'usage du lieu, ils ont été supprimés dans le cadre du projet afin de révéler pleinement le volume orienté dans la longueur.Une trame, plus ou moins visible et accentuée, sert de matrice à l'organisation des différents éléments du sol au plafond. Une ondulation généreuse se déploie en plafond sur l'ensemble de la salle. Les inflexions répondent au contexte du lieu, accès journalistes et orateur, larges fenêtres, éléments de reprise structurelle, etc.Le plafond suspendu est constitué d'une série de caissons à l'altimétrie variable diffusant en latéral une douce lumière. L'épaisseur de ce plafond et la technicité des caissons bois permettent de masquer et d'intégrer l'ensemble des contraintes techniques et équipements scéniques (poutres de reprises structurelles, ventilation, éclairage d'ambiance et éclairage règlementaire, sonorisation, traitement acoustique).Une perforation aléatoire des caissons permet de traiter l'absorption acoustique tout en saupoudrant un léger scintillement lumineux sur l'ensemble de la salle.Le bois de Koto du plafond entre en résonnance avec les teintes du sol et leur motif de perforation similaire met en tension l'espace."

Crédits phoatographiques : Stéphane Chalmeau

Pour en savoir plus, visitez le site d'H2O Architectes.



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