Pour sa nouvelle série, Raw Hill, la photographe Hongroise Marietta Varga s'intéresse à l'architecture brutaliste, style en vogue de 1950 à 1970 dans le monde entier. Les constructions de ce mouvement sont caractérisées par des monolithes massifs que l'artiste tente d'adoucir dans ses clichés par le biais de chorégraphies synchronisées un brin désuètes et de nuances pastelles.

Comme tous les étés depuis 4 ans, le National Building Museum de Washington (USA) organise l'événement Summer Block Party, à l'occasion duquel une structure installation éphémère est installée afin d'en recevoir la programmation culturelle. À cette occasion, le collectif Studio Gang basé à Chicago (USA) réalise Hive, une structure tubulaire tripartite aux airs de ruche futuriste.

Coincé entre trois immeubles du 9e arrondissement de Paris, le Playground Pigalle Duperré s'offre un lifting. Aux commandes de ce projet vitaminé : le fan de basket, et créateur de la marque de prêt-à-porter Pigalle, Stéphane Ashpool, qui y organise chaque année un tournoi et su convaincre la mairie du bienfondé de la conservation de cette dent creuse.

La plasticienne argentine Marta Minujin, figure emblématique du pop-art sud-américain, installe, dans le cadre de la dOCUMENTA 14, dernière édition de la célèbre quinquennale d'art contemporain, une réplique du Parthénon d'Athènes constituée de livres censurés et brûlés par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

Depuis 10 ans, la marque Apple organise un concours de photographie amateur. Les seules contraintes : réaliser des clichés à partir d'un iPhone et ne pas poster son œuvre sur les réseaux sociaux au préalable. La firme américaine récompense ainsi chaque année les meilleures prises de vue et leur auteur, au travers de trois grands prix et de mentions.

Pour la cinquième année consécutive, le MAMO – Marseille Modulor, Centre d'art de la Cité Radieuse de Marseille (13) –, créé à l'initiative du designer Ora-ïto, invite un artiste à poser son regard sur un rooftop si particulier conçu par Le Corbusier. Cette fois, c'est au tour de Jean-Pierre Raynaud de réinterpréter ce lieu mythique avec vue à 360 degrés sur la Cité phocéenne.

« La forme est aussi couleur. Sans couleur, il n'y a pas de forme. Forme et couleur ne font qu'un », Johannes Itten, peintre, enseignant à l'école du Bauhaus (1919-1923). S'inspirant de cette citation, l'exposition « Oh couleurs ! Le design au prisme de la couleur », organisée par le musée des Arts décoratifs et du design de Bordeaux – MADD –, présente une série d'objets répondant à la thématique chromatique.

Installé depuis de nombreuses années à Shanghai, le photographe français Tim Franco s'intéresse à la métamorphose de Chongqing, une des métropoles les plus importantes de l'Empire du Milieu. Ces prises de vue lui ont inspiré l'exposition « Metamorpolis », visible à la Maison de la Chine de Paris jusqu'au 1er octobre 2017 et dans un livre éponyme.

Lauréate du Programme des Jeunes Architectes du Musée d'Art Moderne 2017, Jenny Sabin installe son œuvre Lumen au MoMA PS1 (USA) dans le cadre de la 20e saison de l'évènement musical Warm Up. Réalisé en maille synthétique photoluminescent tissée numériquement, cet ensemble tubulaire s'adapte aux nuances lumineuses et colorées de la journée.

Au sud de Marseille, se trouvait une belle endormie : la Friche de l'Escalette, une ancienne usine de plomb du XIXe siècle dissimulée sous une épaisse végétation. Grâce à son rachat par l'antiquaire Éric Touchaleaume, de la Galerie 54, la ruine se destine dorénavant à l'exposition d'œuvres d'art, de mobilier et d'architectures. Cette année, « Utopie plastic » met en avant des habitations légères et modulaires des années 1960-1970.
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