À l’occasion de la prochaine édition de la TEFAF Maastricht (11-19 mars 2023), la galerie Steinitz, coutumière de stands spectaculaires, a sélectionné des meubles et objets exceptionnels tant par leur esthétique, leur provenance que par leur rareté. Parmi les highlights exposés par la galerie, les amateurs découvriront des meubles et des objets absolument majeurs formant chacun de véritables jalons dans le domaine de l’histoire de l’art.

Ainsi les amateurs découvriront un exceptionnel « cheval au pas » en bronze patiné, modèle célèbre de Jean de Bologne (1529-1608), fondu par Antonio Susini (1558-1624) ou Giovanni Francesco Susini (1585-vers 1653). 

Un cheval similaire est visible sur le fameux tableau de Willem van Haecht (1593-1637), conservé au sein de la maison de Rubens à Anvers ; citons également les exemplaires conservés au Victoria and Albert Museum, legs de George Salting en 1910, et au Staatliche Kunstsammlungen, dans la Grünes Gewölbe, à Dresde ainsi que celui appartenant aux collections de Sa Majesté le Roi d’Angleterre.

À admirer également une extraordinaire console « rocaille » à trophée cynégétique – une chasse au sanglier attribuée à Jacques Verberckt (1704-1771). Provenant de la collection Williams-Wynn, cette grande console de deux mètres de long est datée vers 1740. Couronnée d’un imposant plateau en marbre Campan, en chêne mouluré et sculpté, elle présente toujours sa dorure et sa reparure d’origine. 

Deux commodes d’époque Louis XV datées vers 1750-1755, estampillées par Bernard II Van Riesen Burgh (apr.1696-1766), à décor de chinoiseries exécuté en vernis Martin rouge et or, et provenant de la collection des ducs de la Rochefoucauld-Doudeauville dans leur hôtel particulier du 47 rue de Varenne, à Paris, devraient également attirer tous les regards.

D’une remarquable qualité d’exécution, ces meubles furent très certainement commandités et commercialisés par Lazare-Duvaux (v. 1703-1758), l’un des principaux marchands merciers de son temps, établi rue Saint-Honoré, qui s’était précisément fait une spécialité des meubles en laque d’Extrême-Orient, et pour lequel B.V.R.B. exécuta de nombreux meubles dont plusieurs furent vendus au Roi et à Madame de Pompadour. Entre 1748 et 1758, on ne dénote sur l’ensemble de la production de ce marchand mercier que dix commodes en laque rouge, ce qui nous donne une idée de la rareté de ce type de meubles. Et sur ces dix meubles référencés, cinq pourraient correspondre à nos deux commodes puisque de même taille et proposée au même prix, ceci nous permettant de penser que ces meubles sinon identiques devaient être très similaires.

 

Visuels © : Galerie Steinitz 



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