Du 14 novembre 2024 au 31 janvier 2025, les Salons Aguado de l’Hôtel d’Augny, joyau architectural parisien, accueillent l’exposition "Parfois j’ai peint le paysage" d’Olivier Masmonteil. À travers cette nouvelle série de peintures, l’artiste dévoile un chapitre inédit de son parcours créatif intitulé "Détruire la peinture", où il explore une approche introspective et sensorielle du paysage.

Depuis deux ans, Olivier Masmonteil s’est accordé un temps de recherche et de remise en question. Loin de se limiter à la simple représentation de l’horizon ou des ciels nuageux, il s’aventure dans une évocation subtile de l’invisible. Ses œuvres traduisent les sensations de la pluie, du vent, ou encore de l’odeur de l’herbe, capturant l’essence immatérielle du paysage. Cette série marque un éloignement progressif de l’image figurative vers une peinture plus instinctive, où la lumière et la trace remplacent les artifices.

En filigrane, l’artiste réinvente son langage pictural, s’éloignant de ses outils traditionnels pour se rapprocher de l’émotion pure. Dans ses propres mots : "Je m’éloigne du motif, je me rapproche du sujet", une démarche qui reflète son ambition de métamorphoser la peinture et de la redéfinir.

L’exposition prend place dans les prestigieux Salons Aguado, au sein de l’Hôtel d’Augny, un bâtiment emblématique du 18e siècle situé dans le 9e arrondissement de Paris. Ce lieu chargé d’histoire, conçu par l’architecte Charles-Étienne Briseux et décoré par des artistes tels que François Boucher et Nicolas Pineau, offre un cadre d’exception aux œuvres de Masmonteil. Les riches décors néoclassiques et rocaille des salons, restaurés avec soin, dialoguent harmonieusement avec la modernité des peintures exposées.

L’installation dans cet écrin patrimonial met en lumière un contraste saisissant entre les décors historiques et la recherche contemporaine de l’artiste, soulignant ainsi la continuité et la transformation de l’art à travers les siècles.

"Parfois j’ai peint le paysage" invite les visiteurs à plonger dans un univers pictural en constante évolution. Chaque tableau, dominé par des tâches lumineuses et des nuances subtiles, exprime une temporalité suspendue entre doute et espoir, colère et plaisir. Ces œuvres traduisent la quête de l’artiste pour un équilibre entre mémoire et abstraction, visible et invisible.

 

"Parfois j’ai peint le paysage" 

Du 14 novembre 2024 au 31 janvier 2025

Salons Aguado de l’Hôtel d’Augny 

6 rue Drouot, Paris 9e 

 

Visuels © : Aurélien Mole

 



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