Le dernier projet de réhabilitation signé Franklin Azzi

L’architecte Franklin Azzi est connu pour son approche nourrie de l'entrecroisement des regards et des disciplines. En faisant constamment dialoguer l'architecture, l'architecture d'intérieur, le design et l'art contemporain, il élabore un art de concevoir et de construire ouvert à toutes les échelles et les typologies d'espaces.

De la micro-architecture urbaine incarnée par le Kiosque Eiffel et sa structure en préfabriqué aux tours à Dubaï et Paris en passant par des réhabilitations de structures existantes comme les Halles Alstom à Nantes, ses interventions s'inscrivent dans une recherche de durabilité en réponse aux besoins de tous.

Loin de toute écriture formelle, Franklin Azzi développe une architecture minimale dans son esthétique, maximale dans son fonctionnalisme décuplé et sa qualité environnementale, revendiquant un postulat du retour au "bon sens".

Au cœur du 17e arrondissement de Paris, son dernier projet de réhabilitation se veut aussi audacieux que sensible. l’îlot en question est délimité par la rue d’Heliopolis, la rue Guillaume Tell et l’impasse des Deux Cousins abritant le siège social de la société Webhelp et 40 studios en co-living, un nouveau mode d’habitat urbain partagé doté d’espaces communs et extérieurs de grande qualité.

Marqué par le passage des années 1950 et 1980, l’ensemble proposant une qualité architecturale exceptionnelle, est composé de deux bâtiments aux typologies très différentes. Grâce à une analyse approfondie de la géométrie des bâtiments, de leurs lignes et de leurs trames, l’âme et le caractère atypique du site sont ici conservés et valorisés tout en permettant à cette adresse en plein renouveau de servir durablement les différents usagers.

Pour cette opération, Franklin Azzi a mobilisé une excellence technique afin de répondre aux contraintes et enjeux du projet dont les objectifs principaux étaient de révéler les potentialités de la structure d’origine, d’apporter de la lumière naturelle à tous les étages, de végétaliser et d’ouvrir le bâtiment sur la ville. Et, bien sûr aussi, d'inscrire l’édifice dans une écriture résolument contemporaine adaptée aux évolutions futures…