Enia architectes : Église Saint-Joseph Les fidèles de Montigny-Lès-Cormeilles (95) bénéficient enfin d’un nouveau lieu de culte ! Les chrétiens de la commune, qui se recueillaient jusqu’alors dans un bâtiment préfabriqué vétuste des années 1970, jouissent désormais d’un temple lumineux et contemporain édifié par les équipes de l’agence Enia architectes. Retour sur un projet divin.La construction de l’église Saint-Joseph s’inscrit dans la repolarisation de la paroisse de Montigny-Lès-Cormeilles. Les fidèles, vivant majoritairement dans la zone pavillonnaire de la commune, devaient alors se déplacer dans le vieux Montigny ou se contenter d’une chapelle provisoire de quartier prenant place dans un bâtiment préfabriqué des années 1970, précaire et archaïque.C’est sur ce terrain que les maîtres d’oeuvre conçoivent le nouveau lieu de culte : l’église Saint-Joseph, un lieu de culte modulable pouvant accueillir jusqu’à 400 croyants et comprenant également un espace dédié aux enseignements catholiques ainsi qu’un logement. Si les architectes avaient carte blanche quant à l’esthétique du projet, ils devaient néanmoins composer avec quelques contraintes : un terrain pentu, une impossibilité de construire en limite de rue et la nécessité de rendre le nouvel édifice visible depuis celle ci.Les équipes d’Enia érigent donc un bâti en fond de parcelle accompagné d’un campanile en bordure de trottoir qui fait officie de signal sur le boulevard. Concernant le lieu de temple, les architectes misent sur une architecture épurée, deux monolithes immaculés dynamisés par un mur vitrail contemporain signé Thierry Boissel.Les usagers pénètrent dans l’enceinte via un narthex généreux ouvert à la fois sur la partie communautaire et la nef vitrée donnant sur un grand espace vert. Comprenant 200 places assises constantes, l’ensemble, modulable, peut atteindre une capacité de 400 places grâce à une tribune et des salles de réunion transformables. Au second niveau, au dessus de l’atrium, se trouvent les salles de catéchisme ainsi que le logement du prêtre.A l’intérieur, le langage architectural mise également sur la sobriété, réchauffée par la présence du bois et la couleur apportée par le vitrail de 120 mètres carrés composé de lignes aux nuances diverses. Véritable clou du spectacle, ce mur translucides est réalisé à partir de morceaux de verres structurels, émaillés puis trempés deux fois. Un ajout lumineux agrémenté d’un puis de lumière zénithal venant éclairer la nef et l’autel.L’exemple idéal d’une édification religieuse ancrée dans la modernité.Pour en savoir plus, visitez le site d’Enia architectesPhotographies/Illustrations : Epaillard+MachadoZoé Térouinard Précédent Suivant