L'agence S Plus One a été commissionnée par la municipalité de Tabayama, un village à deux heures à l'ouest de Tokyo, afin d'offrir une nouvelle vision à l'urbanisme local en travaillant à l'échelle de microarchitectures. L'objectif était d'encourager la création architecturale afin d'augmenter l'attractivité du village. Deux maisons à pignons de 25 mètres carrés ont été réalisées.

En Bretagne, LAN Architecture réalise la nouvelle mairie de Saint-Jacques-de-la-Lande. Au cœur des débats sur la représentativité des institutions, les architectes font le pari d'en reformuler les codes et en livrent une version moderne et épurée, où le pouvoir s'intègre plus qu'il ne s'exprime.

  Kengo Kuma installe au pied de l'un des sommets du Mont Blanc une architecture enveloppée de bois. L'objectif était d'intégrer aussi naturellement que possible le projet dans le paysage montagneux du village des Houches.

Au travers des généreuses pages de l'ouvrage Chris Younès explore les réalisations de l'architecte Maurice Sauzet. Principalement composés d'habitations individuelles, ses travaux offrent une véritable mise en abime face aux questions qui fondent l'architecture naturelle.

Au sommet d’un rocher de l’île japonaise d’Okinawa, John Pawson réalise une résidence secondaire pour une famille tokyoïte. L'architecte  imagine une demeure moderne et minimaliste tournée vers l’océan, dont elle montre le chemin.  

L’agence britannique Icosis Architects imagine une tour d’observation délicatement posée au cœur des Highlands écossais et du paysage unique façonné par les dubh lochans. Loin de tout, la Forsinard Lookout Tower s’élève entre la terre et le ciel dont elle offre à ses visiteurs un point de vue sans pareil.  

A 1800 mètres d'altitude, sur l'ile de Fogo au Cap-Vert, s'étaient installés au cœur du cratère deux villages et récemment le centre administratif et culturel du parc national de l'ile. L'agence OTO Arquitectos avait imaginé un lieu à l'horizontale qui émergeait avec humilité des vallons du cratère. Une éruption exceptionnelle a enseveli et détruit le lieu quelques mois après son inauguration.

Les crises économiques, les conflits et les dérèglements climatiques poussent de plus en plus de personnes à s’établir dans des campements. Souvent considérés comme des solutions précaires et provisoires, ces habitats se développent et deviennent de véritables aménagements urbains, sources de vie et d’organisations sociales. L’exposition "Habiter le campement" propose ainsi un regard inédit sur une question d'actualité rarement observée à travers le prisme de son architecture, socle d’une communauté, d’un clan, d’une société.
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