Entre Benoît & Roselyne et ce mazet de 70 m2 de l'arrière-pays nîmois, c'est une histoire qui remonte à une dizaine d'années, quand ce couple alors installé à Paris, décide d'acheter une maison secondaire à rénover. Le récit se poursuit en 2014, alors que le binôme, qui a depuis pris sa retraite, souhaite partager son temps entre le sud de la France et la Capitale. Il demande alors à l'agence DIXNEUFCENTQUATREVINGTSIX de concevoir l'extension de cette demeure devenue trop petite pour héberger la famille qui s'est agrandie au fil des années.

Si, de prime abord, Centre de tri et Porte de Pantin à Paris (19e) ne riment pas avec raffinement, l'espace réalisé par l'agence DATA Architectes tend à nous faire changer d'avis. Immaculé et lumineux, le projet offre un nouveau regard sur – ou plutôt « sous » – le périphérique parisien, grâce une enveloppe texturée et éthérée.

Vincen Cornu démontre avec cet immeuble de rapport que si chaque moment d'une pensée constructive s'inscrit dans une intention déterminée par des qualités urbaines et domestiques pertinentes, l'architecture qu'elle génère peut concrètement rendre sensible sa légitimité esthétique et sociale.

Dans le cadre de la reconstruction de la ZAC de la Porte Pouchet à Paris (17e), l'agence Hardel et Le Bihan Architectes livre à quelques pas du périphérique parisien, la résidence hôtelière Odalys City. Bardé de tôle ondulée, l'édifice à l'apparence simple recèle en réalité des procédés inventifs visant à contrecarrer les nuisances sonores produites par la voie rapide.

À Ivry-sur-Seine (94), l'agence d'architecture Atelier du Pont livre Hors d'eau, un ensemble de logements sociaux situé sur une ancienne zone industrielle inondable. Grâce à un système de patios et de passerelles, le groupement d'édifices surélevé déjoue les contraintes hydrographiques du lieu, tout en offrant aux habitants des espaces de vie extérieurs.

Aux abords du jardin de Chaoyang, le Central Park pékinois (Chine), l'agence sino-américaine MAD Architects livre un projet titanesque de 220 000 mètres carrés de plancher, comprenant bureaux, commerces et logements de standing. Figure de proue de la réalisation : deux incroyables tours noires de 120 mètres de haut aux arrêtes ondoyantes et saillantes. Un nouvel emblème pour la capitale.

Le bâtiment MediaCampus semble avoir été cousu-main. En effet, la jointure entre deux plaquettes Thermoreal®-Gebrik® ressemble à s'y méprendre à la couture apparente de deux tissus. Un effet souligné par le patchwork de couleurs imaginé par l'architecte Alain Moatti qui confère à la réalisation une élégance singulière et profondément contemporaine.

Il y a 40 ans, les Parisiens découvraient un édifice à l'architecture novatrice : le Centre Pompidou (4e). À l'occasion de cet anniversaire, le Musée national d'art moderne rend hommage à Renzo Piano et Richard Rogers, ses deux concepteurs, jusqu'au 12 février prochain. L'opportunité de revenir sur la genèse d'un projet qui avait créé à l'époque une controverse sans précédent.
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