Co-lauréat du concours international lancé par le Parlement européen pour la rénovation du bâtiment Paul-Henri Spaak qui abrite l'hémicycle à Bruxelles, Thomas Coldefy dévoile les contours du projet. Soit un édifice modernisé, végétalisé et tourné vers les citoyens grâce un hémicycle directement visible depuis son rooftop arboré et ouvert au public.

Sur les 132 candidatures internationales déposées auprès du Parlement européen, Coldefy et Associés Architectes Urbanistes a réussi à séduire le jury du Parlement européen en présentant un projet innovant, pensé et réfléchi avec quatre autres partenaires et co-lauréats réunis au sein du collectif d'architectes pan-européen EUROPARC : Carlo Ratti (Italie), JDS Architects (Belgique), Ensamble Studio (Espagne), et NL Architects (Pays-Bas).

Dans leur proposition gagnante, Thomas Coldefy et ses partenaires ont fait le choix d'une réhabilitation du bâtiment plutôt que d'une reconstruction pour en garder l'approche circulaire et ils ont exprimé la volonté de faire de cet édifice emblématique un modèle d'architecture vertueuse, écologique, ouverte sur la ville et qui reconnecte l'urbain et la nature.

L'équipe a donc engagé un processus créatif qui incarne l'idéal démocratique de l'Union Européenne et qui prend en considération les défis auxquels l'Europe est confrontée, au premier rang desquels l'urgence climatique. À l'échelle urbaine, le projet vise à renforcer le lien entre le Parlement et le reste de l'aire urbaine. L'ouverture du bloc permet d'assurer la continuité du flux de piétons et de créer une interconnexion entre la Place du Luxembourg et le Parc Léopold.

Le domaine public est donc étendu à l'intérieur et à l'extérieur de l'ensemble architectural, créant ainsi une expérience plus accueillante pour les habitants et les visiteurs. Ainsi, le bâtiment n'est plus infranchissable mais devient un espace ouvert et de cheminement piéton.

Ce nouveau bâtiment avec le rez-de-chaussée ouvert qui offre un circuit de circulation piéton et l'hémicycle visible depuis l'Agora Verte, crée un écosystème civique qui place les peuples au centre d'une expérience spatiale et les rapproche du processus démocratique.

Le budget prévu pour la régénération de cet édifice de 84 000 mètres carrés surnommé "le Caprice des Dieux" est évalué à près de 500 millions d'euros.

 



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